La pire découverte US en Irak après avoir pris pour cible des missiles-roquettes ce vendredi à Victory, en plein aéroport militaire de Bagdad? L'existence d'une DCA particulièrement forte, bien plus forte que le C-RAM ou Avenger ou Patriot à Samarra à Salaheddin, dont le feu a fait fuir un MC-9 américain! Samedi soir, le bruit des explosions a été entendu dans le ciel de la région d'Ad-Dawr dans la ville irakienne de Samara, selon la chaîne Telegram Saberin News. « Le bruit des explosions concernait le tir de la DCA dans la ville de Samarra sur des drones appartenant à l’armée américaine, qui effectuaient une mission de localisation des positions des combattants des unités de mobilisation populaire (les Hachad al-Chaabi), sans autorisation.
La chaîne Telegram du mouvement al-Nujaba a également indiqué que des sources de sécurité irakiennes avaient déclaré avoir pris pour cible un drone-espion américain survolant la province de Salaheddine. Le drone tentait de pénétrer dans l'espace aérien de Samarra, selon la même source.
Bien que les États-Unis aient prétendu avoir retiré toutes les troupes de combat d'Irak avant la fin de décembre 2021, la résistance irakienne a annoncé que 2 500 soldats américains se trouvaient toujours en Irak, seul leur titre étant passés de "combattant" à "conseiller". " Les groupes de résistance irakiens ont souligné que toutes les troupes américaines doivent quitter l'Irak en toutes circonstances.
Le Centre d'information militaire de l'armée irakienne a fait part de la mort de tous les membres du groupe terroriste la mort de tous les membres d’un groupe terroriste qui a commis la récente exaction dans la région d’al-Azim, dans la province de Diyala.
« Après l’engagement tenu par les forces de sécurité à venger le sang versé des martyrs dans le récent incident à Al-Azim, qui s’est soldé par la mort d’un certain nombre de nos combattants, le service de sécurité nationale a déployé des efforts massifs et successifs pour identifier l'emplacement exact du groupe terroriste qui a commis un tel crime », indique le centre d’information militaire de l’armée irakienne dans un communiqué.
Celui-ci ajoute : « Le commandement de l’opération conjointe ainsi que le Commandement de l'armée de l'air irakienne ont mené trois attaques de précision, à la faveur d’une planification précise et d’une surveillance continue et à l'aide d'avions F-16 de l’armée de l’air. Lors des frappes, 9 éléments du groupe terroriste ont péri.
Cela a par la suite provoqué une vive polémique en Irak et suscité la réaction de ses dirigeants, au point que le président irakien Barham Saleh a condamné dans un tweet l'attaque, la qualifiant par ailleurs d'attaque lâche et de tentative haineuse et ratée d’insécuriser l’Irak. Le président irakien a par ailleurs souligné que certaines tentatives de réactiver le terrorisme au niveau régional ne devraient pas être sous-estimées. Le chef du courant irakien de la « Sagesse nationale », Seyyed Ammar Hakim, Ammar Hakim a également déclaré que l'incident de la région d'Al-Azim dans la province de Diyala lève le voile de l’incapacité du pays à faire face aux défis et aux dangers sécuritaires. Le responsable irakien a dans le sillage plaidé pour une révision des mesures de sécurité à l’intérieur du pays.
Bien que les forces de sécurité irakiennes continuent de rechercher, d'éliminer et de poursuivre les résidus de Daech dans les différentes provinces, pour s’assurer de la non-réémergence des Takfirsites, la région d’Al-Azim est davantage exposée aux attaques de Daech, en raison de l’insécurité dans les deux provinces de Diyala et de Salaheddine.
En décembre 2017, Bagdad a annoncé l’expulsion des terroristes de Daech de tous les territoires irakiens, mais les résidus du groupe terroriste sont toujours dans certaines parties de la capitale, à Salaheddine, à Diyala, à Kirkouk, à Ninive et à Al-Anbar.